DICTIONNAIRE DES PERSONNALITÉS DU CALAISIS, lettre Q

 

 
 
 

QUEHEN   Jean  

(1907 – 1940, en mer)

 Conseiller municipal (socialiste) en 1936, c’est un passionné des communications et il est radio à la gare maritime. Mobilisé en 1939, il trouve la mort lors du naufrage de son bateau pendant l’évacuation de Dunkerque. La rue Jean Quéhen relie la place d’Armes à l’esplanade Jacques Vendroux. 

fiche d'après R. CHAUSSOIS.

QUERTIGNIEZ   Julien  

(Lille, 1900 – 1944, Mont-Valérien)

La vie de cet employé des chemins de fer est marquée par les occupations : il subit celles de Lille (première Guerre mondiale) et de Calais (seconde Guerre mondiale) alors qu’il participe lui-même à celle de la Ruhr après 1918. Sous-chef de gare à Calais, il participe à la résistance et dissimule un poste de radio émetteur dans sa cave. Arrêté le 28 décembre 1943 sur son lieu de travail, il est interné dans la région parisienne. Trois mois après, il est fusillé comme otage en représailles d’un attentat commis contre un officier allemand. Une rue de la cité des Cheminots, disparue depuis, portait son nom.

fiche d'après R. CHAUSSOIS, collection G. PELTIER.

QUEVAL   Henri  

(1874 – 1943, Arras)

Élève de l’école Diderot. Combattant de 14-18 (Verdun, la Somme) pendant laquelle il finit sergent, il est tulliste rue Archimède. Gymnaste, il est président de l’Étoile. Entré dans la Résistance, alors qu’il est déjà sexagénaire, il se sert de l’usine Gaillard pour abriter les aviateurs alliés et cacher des armes. Tous les membres du groupe Étoile sont arrêtés en février 1943. Il est interné à Loos, Condamné à mort, il décède d’un arrêt cardiaque lors de son transfert en cellule. La rue à son nom se trouve près de la rocade Est et de l’avenue Saint-Exupéry.

fiche d'après R. CHAUSSOIS, collection G. PELTIER.

QUILLACQ  

(famille)

Originaires des Landes, les Quillacq s’installent à Calais au milieu du XVIIIème siècle. Ils y exploitent deux des principaux hôtels de la ville (voir Dessin).

fiche par Ph. CASSEZ.

QUILLACQ   Auguste

(Calais, 1793 – 1865, Calais)

Fils de Louis Quillacq, auprès duquel il fait son apprentissage avec son cousin Léon Dessin. Il participe aux campagnes de 1813 et 1814. En 1822, il reprend l’hôtel du Lyon d’Argent, rue Neuve, et le dirige jusqu’à sa retraite en 1860. Fabricant de tulle pendant ses dernières années. Conseiller municipal pendant la monarchie de Juillet. Capitaine des sapeurs-pompiers et commandant de la garde nationale. 

fiche par Ph. CASSEZ.

QUILLACQ   Louis  

(Mont-de-Marsan, 1763 – 1831, Paris)

Fort jeune, il est appelé à Calais par Pierre Dessin, fondateur du célèbre hôtel de la rue Royale. Il parfait sa formation en Angleterre, puis à Nantes. Revenu à Calais au début de la Révolution, il prend la tête de l’hôtel à la mort de son oncle, une succession difficile en raison des perpétuelles guerres contre l’Angleterre. Mais il est le véritable acteur de son redressement spectaculaire après la chute de Napoléon. Obligeant, il est peu de Calaisiens à qui il ne rende service, et il se préoccupe de questions sociales comme extirper la mendicité en ville et ouvrir une école au Courgain. Il est fondateur et chef du corps des sapeurs-pompiers, et Président de la Société d’Agriculture. Il finit par se retirer à Paris où il passe ses dix dernières années, laissant à Calais le souvenir d’un concitoyen exemplaire.

fiche par Ph. CASSEZ.

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