DICTIONNAIRE DES PERSONNALITÉS DU CALAISIS, lettre V

 

 
 
 

VADEZ   Lucien 

(dans l’Ardenne, 1891 – 1970, Beauvais)

Dernier maire de Calais pendant la Troisième République, du 19 mai 1935 au 2 septembre 1939. Décoré de la guerre 14-18, il arrive à Calais comme professeur de mathématiques au collège de la place de la République. Habitant rue Hoche, il devient le premier magistrat de France à diriger une municipalité socialo-communiste. Son premier acte de maire est de conduire un défilé de milliers de sympathisants pour aller fleurir la stèle d’Émile Salembier à la
Nouvelle-France. Dans une ville paralysée par les grèves et la crise, qui compte cinq mille chômeurs, le maire du Front Populaire engage de grands travaux : égouts, réfection de la place Crèvecœur, construction de la Bourse du Travail, Goutte de Lait, agrandissement du cimetière Sud, etc… Son mandat est interrompu quand il est mobilisé en août 1939. Fait prisonnier, il est interné à Hoyerswerda où il retrouve Jacques Vendroux. Libéré en tant qu’ancien combattant, il se réfugie à Fourmies. En 1944, il s’étonne de la nomination de Jacques Vendroux alors qu’il se considère toujours comme étant le maire élu de Calais. Déçu, il reprend son poste d’enseignant et termine sa carrière à Beauvais (directeur du Lycée Technique) en 1955, année où il adhère au Parti Communiste. À sa mort, son nom est donné au collège des Quatre-Ponts.

 

fiche par P. CASSEZ d'après R. CHAUSSOIS, 
collection R. RUET.

VAILLANT   Emmanuel 

(1781 – 1851, Paris)

 Avocat devant le tribunal de commerce, il remplit pendant quinze ans les fonctions de juge de paix du canton de Calais, où il est par ailleurs administrateur de l’hospice civil, membre du Conseil municipal (sous la monarchie de Juillet) et du Conseil d’arrondissement. 

fiche par P. CASSEZ.

VAILLANT   Victor Jules    

(Calais, 1824 – 1904,)

 

"Archéologue, dessinateur, illustrateur, officier d’Académie, membre de la commission des Monuments Historiques du Pas-de-Calais, des Antiquaires de la Morinie et de la société de l’histoire de l’Art français ; il est l’auteur de nombreux articles sur l’archéologie du Boulonnais.

fiche d'après Le Dictionnaire du Pas-de-Calais.

VALDELIEVRE   Jean Baptiste 

(Nancy, 1778 – 1857, Calais)

Entré à l’armée en l’an V, il sert jusqu’à sa réforme pour blessure en 1807, et se fixe à Calais. Ouvrier fondeur, son nom est inscrit sur les cloches de Notre-Dame et du beffroi. Industriel à succès, la foule de ses ouvriers l’accompagne au cimetière. 

fiche par P. CASSEZ.

VALENCAY   Jacques d’Étampes, seigneur de 

(1579 – 1639)

Deux de ses frères seront cardinaux, et un troisième conseiller d’État. Il est lui-même Grand Maréchal des logis de la maison du Roi, chevalier du Saint-Esprit, Maréchal de camp et Conseiller d’État. Gouverneur de Montpellier, il succède au seigneur de Palaiseau comme  gouverneur de Calais de 1627 à 1632, mais il est disgracié par Richelieu, qui se méfie de lui pour raisons politiques.
fiche par P. CASSEZ.

VANDENBERGH   Émile  

(Lille, 1827 – 1909,)

Après être passé par l’École des Beaux-Arts de Paris, il commence une carrière d’architecte. Il travaille essentiellement pour la bourgeoisie industrielle de la région lilloise à laquelle il fournit usines, hôtels particuliers et cités ouvrières. Il est co-fondateur de la Société des Architectes du Nord de la France (1868). À Calais, il réalise l’hôtel Maxton (boulevard La Fayettte). 

 

fiche par P. CASSEZ, d'après L.-M. GOHEL.

VANGREVELYNGHE   Maurice 

(1896 – 1967)

Incorporé à dix-neuf ans, il est blessé à la jambe pendant la bataille de la Somme, ce q
ui lui laisse un handicap à vie. Magasinier aux Câbles de Lyon, il entre en résistance dans le réseau Pat et, responsable régional du réseau Shelburn, il contribue à l’évacuation vers la zone libre des aviateurs alliés qu’il a cachés chez lui, rue Anatole France, avec la complicité de son épouse Louise Cocquet. Arrêtés lors du démantèlement du réseau de Gaston Berthe, les époux Vangrevelynghe sont internés à Loos. Elle est envoyée au camp de Waldheim et lui au camp de Nieder-Roden, où il retrouve Gaston Berthe. Rentrés à Calais en mai 1945, ils reçoivent conjointement la légion d’honneur des mains de Jacques Vendroux en 1967. Il décède peu après. Louise Coquet sera élevée (1975) au rang d’officier de la Légion d’honneur, seule Calaisienne à obtenir une telle distinction.
fiche d'après R. CHAUSSOIS, collection G. PELTIER.

VAN   DER   PUYL   Laurent François Gérard  

(Utrecht,  1750 – 1824, Calais)

 Peintre hollandais, professeur de dessin de l’académie de Calais. Spécialiste des portraits des généraux de l’Empire, il célèbre également la pose de la fleur de lys sur la colonne Louis XVIII au port. Franc-maçon. Il a trois filles, dont l’une est également peintre. 

fiche par P. CASSEZ.

VAN   DER   PUYL   Marie Louise Françoise Euphrasie 

(Bruxelles, c 1776 – 1839, Calais)

Artiste peintre, fille du précédent. Elle se spécialise dans les portraits des familles calaisiennes. 

fiche par P. CASSEZ.

VAN GRUTTEN   Paul Gustave Victor  

(Calais, 1831 – 1897, Calais)

Fils d’un courtier maritime, il fait d’abord carrière dans l’armée : sorti sous-lieutenant de l’école de Saint-Cyr en 1853, il participe aux campagnes de Crimée, d’Italie et d’Allemagne. Deux ans seulement après être entré au conseil municipal, il devient le dernier maire de Saint-Pierre, du 10 janvier 1880 au 10 mars 1885 (avec une interruption d’un mois). Ayant contribué de toutes ses forces à l’unification des deux communes, il sera le premier maire du Calais nouveau, du 10 mars 1885 au 20 mai
1888. Pendant son mandat sont réalisés de grands travaux : port, double gare centrale et gare maritime. Franc-maçon, c’est un anticlérical notoire qui supprime les processions religieuses en ville (sauf celle de la bénédiction de la mer). C’est sous son administration qu’est construit l’hôpital, à la place de l’antique église Saint-Pierre, qu’il fait démolir sans sourciller alors qu’il s’agit du plus ancien édifice du Calaisis, et qu’il est membre de la commission départementale des Monuments Historiques ! Réélu en 1888, il n’accepte pas ce nouveau mandat. Il devient ensuite Inspecteur départemental du travail dans l’industrie. Il décède en son domicile du boulevard La Fayette, après avoir réclamé des obsèques civiles. Ses amis l’enterrent un dimanche. Chevalier de la Légion d’honneur (1880).

 

fiche d'après R. CHAUSSOIS et F. LENNEL,
collection R. RUET.

VASSEUR   Suzanne

(Calais, 1914 – 1942, Berlin)

Épouse d’un juif allemand, elle intègre le groupe anti-nazi Baum dès 1937. Cinq ans plus tard, elle participe à l’incendie d’une exposition de Goebbels, ce qui lui vaut d’être décapitée.
fiche par Antoinette BOULANGER.

VAUBAN   Sébastien le Prestre de  

(Saint-Léger (Yonne), 1633 – 1707, Paris)

 

Illustre ingénieur militaire de Louis XIV, il transforme les fortifications de Calais, où il séjourne à plusieurs reprises. 

fiche par P. CASSEZ, collection G. PELTIER.

VENDOME   François de,   vidame de Chartres   

(1523 – 1560,)

 Seigneur de haut lignage, riche et fastueux, il fait partie de l’armée du duc de Guise qui reprend Calais en 1558. Six mois plus tard, il en est nommé gouverneur mais reste en fonction peu de temps, le roi l’ayant remplacé par le seigneur de Gourdan en raison de ses prises de position ouvertement protestantes. Il est même emprisonné à la Bastille, et meurt juste après sa sortie. Brantôme le place parmi les grands capitaines et Mme de La Fayette en fera l’un des personnages de La Princesse de Clèves. 

fiche par P. CASSEZ.

VENDROUX  

(famille)


Famille d’origine bourguignonne, dont l’un des membres s’installe à Dunkerque sous Louis XV.
fiche par P. CASSEZ.

VENDROUX Jacques-Philippe (1)

 (Dunkerque, 1766 – 1826, Lille)

Maire de Saint-Pierre pendant le Premier Empire. Il épouse une Calaisienne dont le père, Jacques Leveux, devient, l’année suivante, maire de Calais. Ce mariage est à l’origine des Vendroux de Calais. Il s’installe bientôt à Saint-Pierre, dans ce qui n’est alors qu’une petite bourgade rurale, dont il est maire de février 1808 à juillet 1810 (démission). Il sera ensuite juge de paix du canton de Calais, puis commissaire-priseur à Lille.
fiche par P. CASSEZ, collection G.PELTIER.

VENDROUX-GAMBLIN   Jacques-Philippe (2)   

(Calais, 1805 – 1879, Calais)

Fils du précédent. Armateur, commis-négociant de la maison Leveux pour laquelle il se rend à Saint-Pétersbourg en 1827, il est maire de Coulogne (1840), membre de la Chambre de Commerce de Calais, et consul (ou vice-consul) de plusieurs pays, fonctions héritées de Jacques Leveux, et qui resteront dans la famille Vendroux pendant un siècle. Membre fondateur du Cercle littéraire (1832).

fiche par P. CASSEZ.

VENDROUX-GIOVANELLI   Jacques-Philippe (3)  

(Calais, 1840 – 1894, Coulogne)

Fils du précédent. Armateur, négociant, vice-président de la Chambre de Commerce, juge au Tribunal de commerce, conseiller municipal, consul de différents pays à Calais (tradition familiale), il est le fondateur de la Biscuiterie Vendroux (1872).
fiche par P. CASSEZ.

VENDROUX-FOREST    Jacques-Philippe (4) 

(Calais, 1868 – 1932, Charleville)

Fils du précédent. Armateur, courtier et directeur de la biscuiterie Vendroux, conseiller municipal et vice-président de la Chambre de Commerce. Sa fille Yvonne épouse de Charles de Gaulle.
fiche par P. CASSEZ.

VENDROUX                      Jacques-Philippe (5)  

(Calais, 1897 – 1988, Calais)

"Maire de Calais pendant la Cinquième République. Fils du précédent et frère aîné d’Yvonne, épouse de Charles de Gaulle. Effectuant ses études au collège de la rue Leveux juste en face de chez lui, il passe ensuite un an au King’s College de Canterbury. Engagé à dix-huit ans, il est blessé et fait prisonnier en 1918, mais parvient à s’évader et rentre à Calais au moment de l’armistice. Démobilisé, il prend la direction de la biscuiterie familiale, boulevard Victor Hugo, à partir de 1927. En 1940, à la chute de Calais, il est de nouveau fait prisonnier, et emmené en Silésie. Libéré au printemps suivant en tant qu’ancien combattant de la première Guerre mondiale, il participe à la Résistance mais quitte la région car sa parenté avec le général de Gaulle pourrait faire de lui un otage de choix. Réfugié dans le Sud-ouest, il reprend du service après le débarquement de Normandie. Nommé commandant français des contingents militaires et FFI du secteur, il prend part à la libération de Calais avec le commandant Mengin, qui est tué à ses côtés. Pendant un an (1944-1945), il officie comme maire provisoire de Calais, puis reste conseiller municipal (1945-1956). Il est élu député du Pas-de-Calais (1945-1956) et conseiller général (1949-1955), et vend alors la biscuiterie familiale (1953). Le retour aux affaires du général de Gaulle lui permet de retrouver son poste de député (1958-1973). Il devient même vice-président du Parlement européen (1960-1967) et président de la commission des Affaires Étrangères de l’Assemblée Nationale (1967-1969), président de l’association parlementaire Europe-Afrique, et délégué français à l’assemblée générale des Nations-Unies. Il redevient, en même temps, maire de Calais pour un second mandat beaucoup plus long que le premier : 1959-1969. C’est alors qu’est créée la ZUP du Beau-Marais ; que Calais devient sous-préfecture ; qu’est construite la piscine de Calais nord ; et que démarrent les liaisons avec l’Angleterre par aéroglisseur. Il donne également plusieurs conférences d’Histoire locale, et écrit des livres de souvenirs. Il passe ses dernières années dans sa maison de la rue Neuve.          
fiche par G. BEAUVILLAIN et P. CASSEZ,
collection G. PELTIER.

VERMEULEN   Marcel 

(1890 – 1961)

Fabricant de tulles et dentelles dans l’entreprise Charles Sénicourt, rue Van Grutten. Il entre à la Chambre de Commerce en 1935, et en devient trésorier dix ans plus tard. La présidant de 1952 à sa mort, il dirige la reconstruction du port et participe à la création de l’aéroport de Calais-Marck. Il est également Censeur de la Banque de France, conseiller municipal, conseiller général, et Président du Crédit Immobilier de Calais. Commandeur de la Légion d’honneur et chevalier dans, l’Ordre de la couronne
de Belgique.                            
 
fiche d'après V. LE MIGNON, collection P. HÉDOUX.

VÉRON   Alfred      

(Calais, 1923 – 1944)

Fils de marchands de meubles du boulevard La Fayette, il est l’un des jeunes Calaisiens arrêtés après un sabotage dans l’usine Brampton qui sont fusillés à la citadelle quelques jours avant la libération de la ville. Une ruelle près du fort Nieulay porte son nom.
                                                                                                                  fiche d'après R. CHAUSSOIS, collection G. PELTIER.

VERSCHOORE   Edgar 

(? –?)

« Maire » de Calais au début de la seconde Guerre mondiale. Il est secrétaire général de la mairie en 1940, lorsque les Allemands démettent Georges Gerschel de son poste de maire, et que la Kommandantur le désigne comme seul interlocuteur jusqu’à nouvel ordre. Il ne siège que quelques semaines puisqu’il est arrêté et interné à Lille comme otage dès juillet 1940, en même temps que Gerschel et maître Loez. Libéré trois mois plus tard, il reprend son poste de secrétaire de mairie. Mis à la retraite à la fin de 1944, il retourne à l’hôtel de ville quelques années plus tard comme adjoint de Gaston Berthe. 


fiche par P. CASSEZ.

VÉTILLARD   Marie Michel

(Le Mans, 1848 – 1892<)

Il œuvre à la modernisation du port de Calais à la fin du XIXème siècle. Ingénieur en chef du service maritime des Ponts et Chaussées, il travaille ensuite à Boulogne et Le Havre, avant de finir sa carrière à Paris. Titulaire de la Légion d’Honneur. Un pont du port rappelle son souvenir.
fiche d'après R. CHAUSSOIS.

VIC   Dominique de

(1551 – 1610, Paris)

Ami personnel de Henri IV, seigneur d’Ermenonville, vice-amiral, il est nommé gouverneur de Calais à la suite du traité de Vervins qui rend la ville à la France (1598). Il y reçoit le roi en 1601 et 1603, ainsi que Sully. Trois mois après l’assassinat du roi, il décède à son tour, apparemment de chagrin. Une rue donnant sur le boulevard Jacquard rappelle son souvenir aux Calaisiens.

 

fiche par P. CASSEZ, collection G. PELTIER.

VINCENT   Léon  

(Calais, 1874 – 1955, Paris)

Maire de Calais pendant la Troisième République, du 17 mai 1925 au 7 septembre 1933, puis du 31 octobre 1933 au 11 mars 1934 (démission). Né rue Royale, il reprend en 1897 l’entreprise paternelle et la transforme en Agence générale maritime des ports du Nord. En 1931, il fonde les puissantes Entreprises maritimes Léon Vincent puis, après 1944, il s’associe à Townsend Brothers Ferries pour créer la première ligne de car-ferries à travers le détroit. Parallèlement à cette activité professionnelle à succès, il mène une carrière politique active. Entré au Conseil municipal dès l’âge de vingt-cinq ans, il y demeure pendant quatre décennies,
devenant adjoint au maire (1919-22), puis maire lui-même. Radical-socialiste, il supprime les subventions aux écoles religieuses et interdit les processions dans Calais-Nord. En même temps, il est député du Pas-de-Calais (à partir de 1928, réélu en 1932), et président du Conseil d’arrondissement. Membre et secrétaire de la Chambre de Commerce pendant plus d’un demi-siècle, il est aussi président d’un nombre incalculable de sociétés, généralement associées aux mondes de la mer ou du sport (gymnastique surtout). Il est encore vice-consul de Danemark et de Portugal. Son nom est inséparable de celui de la belle époque de l’entre-deux-guerres, pendant laquelle il organise des fêtes demeurées célèbres pour leur ampleur : pour le cinquantième de la société de gymnastique L’Étoile, en 1925, il offre un banquet à plus d’un millier de participants. Fondateur du comité des fêtes du Courgain-Maritime, il reçoit sa légion d’Honneur au Minck, considéré comme la « mairie » du quartier. Il est d’ailleurs titulaire d’un nombre considérable de titres et décorations. Il décède brusquement dans la voiture de son ami, le sénateur Bernard Chochoy. Il serait vain de dresser la liste de ses descendants, tant la rumeur lui prête de conquêtes féminines, le roi du Courgain étant, par-dessus le marché, la coqueluche de ces dames. Son épouse est une « reine de la mer ». La petite place formée par la jonction du boulevard des Alliés et du quai Auguste Delpierre porte désormais son nom. Un monument avec son buste en bronze y est également érigé. Il reste incontestablement l’une des fortes personnalités de l’histoire de Calais.
fiche par G. BEAUVILLAIN et P. CASSEZ,
 collection G. PELTIER.

VION   Albert 

(1912 – 2006, Calais)


Pharmacien, fondateur des Amis du vieux Calais, c’est l’un des principaux historiens locaux.
fiche par P. CASSEZ.

VITAL   Jean-Louis  

(Calais, 1772 – 1827)

 

Corsaire, il est deux fois fait prisonnier et s’évade les deux fois. Au total, il aura passé sept ans sur les pontons britanniques. Il achève sa carrière comme capitaine au long cours. 

fiche d'après R. CHAUSSOIS.

VOGUE Louis Antoine Alexandre  

(Guînes, 1803 – 1853, Calais)

La mort précoce et subite de celui qui était, depuis huit ans, président en exercice de la Chambre de Commerce, qui avait été co-associé de la maison Mory & Cie, administrateur de l’hospice, membre du Conseil municipal et adjoint au maire (1848) - en deux mots l’une des figures marquantes de la vie calaisienne - surprend tout le monde. « Un cortège tel que nous n’en avons vu à Calais en semblable occasion » accompagne son cercueil.

fiche par P. CASSEZ, collection P. HÉDOUX.

VOISIN   Pierre-Louis 

(Calais, 1775 – 1827)

 

Poète et chansonnier. 

fiche par P. CASSEZ.

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