DICTIONNAIRE DES PERSONNALITÉS DU CALAISIS, lettre I

 

ISAAC    (famille) Prolifique dynastie de la moyenne bourgeoisie locale (armateurs, négociants et notaires), dont quelques membres font fortune au XIXème siècle. Le nom disparaît de Calais après 1870, faute d’héritiers mâles. Une branche fait cependant souche à Lyon. fiche par Ph. CASSEZ.

ISAAC    Adèle (Calais, 1854 – 1915, Paris) Née d’une mère calaisienne, c’est une cantatrice (soprano coloratura). Engagée à l’Opéra-Comique de Paris, elle crée les Contes d’Hoffmann d’Offenbach en 1881. fiche par Ph. CASSEZ.

ISAAC    Augustin (Calais, 1810 – 1869, Calais) Cousin de Florentin mais élevé avec lui par Isaac-Vital. Associé au Lyonnais Camille Dognin, il dirige une importante fabrique de tulle qu’il délaisse, fortune faite, pour se consacrer à sa passion : l’art. Sculpteur, il réalise les bustes de Pigault de Beaupré et de Louis Francia dont il passe pour avoir été l’élève. Musicien, il est membre de la Société philharmonique. C’est également un bienfaiteur public et la grande foule suit son enterrement. Une rue près de la gare des Fontinettes rappelle son souvenir. fiche par Ph. CASSEZ.

ISAAC    Philippe l’Aîné (Calais, 1770 – 1847, Calais) Membre du conseil d’arrondissement, président du Tribunal de commerce, administrateur de l’hospice civil et des wateringues, des digues et des dunes, membre refondateur de la Société d’Agriculture, il se préoccupe d’apporter des améliorations dans le domaine agricole. À plusieurs reprises, il fait partie des délégations calaisiennes envoyées à Paris pour y défendre les intérêts locaux. Conseiller municipal particulièrement présent et actif, il est premier adjoint au maire sous la Restauration  jusqu’à sa démission en 1830, acte de fidélité envers la monarchie déchue. C’est à lui que l’on doit la mise en communication du canal de Calais avec le port. C’est à lui que Calais doit aussi ses trottoirs. Il laisse encore des mémoires sur les travaux du port et le développement économique de sa ville. fiche par Ph. CASSEZ.

ISAAC-OLIVIER    Florentin (Calais, 1802 – 1868, Calais) Négociant, il passe pour n’avoir pas fait grand’chose sinon hériter de la fortune laissée par son père (Isaac-Vital), l’avoir enrichie grâce à une plus-value réalisée sur les actions du Chemin de fer du Nord, et vivre de ses rentes. C’est surtout un artiste peintre, ami et collectionneur de Francia, après avoir été son élève, et il agit au nom d’Alexandre Francia devant le notaire calaisien chargé de la succession. C’est aussi un musicien, qui organise chez lui, rue Saint-Denis, des réunions de musique de chambre, et qui est président de la Société philharmonique. Il est encore membre fondateur du Musée de Calais. fiche par Ph. CASSEZ.